Retour de Charente-Inférieure
À plusieurs occasions, marrant comme la qualifier de "Charente" semblait insuffisant à certains, du coup court d'histoire pour apprendre que l'appellation "Charente-Maritime" date seulement de 1941, l'ancien nom étant "Charente-Inférieure", la raison de ce changement de nom ? Plaire aux exportateurs de Cognac. Pour le petit milieu "alter" m'ayant fait la remarque, c'est un peu nul cette histoire, main-mise de l'économie, tout ça.
Plus d'imprévus que prévu, logique en soit, tour improvisé sur l'île d'Oléron, météo maussade, malgré tout occasion d'une agréable sortie de lit :
Retour sur le continent comme c'en était fait la sortie, en stop, comme d'habitude une majorité de gens intéressants, plus qu'à l'aller même, arrivé à Saintes, un peu galère pour se positionner sur la bonne route, enfin chargé par un sculpteur, qui cassa rapidement la conversation de stop pipeau habituelle (vous habitez par ici ? vous faites quoi dans la vie ?) et parla surtout de la manière dont l'art est consommé, clic-clac photo souvenir, on ne regarde rien, on passe à l'attraction suivante, congés payés terminés, on retourne à l'usine, on sortira peut-être une fois l'album photo, et encore.
Mémoire défaillante comme à mon habitude, impossible de me souvenir du lieu où il travaille, pourtant intéressant, sculpture à même une carrière, projet artistique, depuis annéees, etc. Du coup je viens de chercher un peu, « falaise taille charente maritime artistes », cette requête fut la bonne, plus facile que de passer en revue les 472 communes sur Wikipedia (travail abandonné à la huitième).
Cette requête fut la bonne, réellement, le premier résultat en étant le site même de ce sculpteur m'ayant pris en stop. Dann Chetrit, Sa Lulu dans la falaise. Et pour référence, il s'agit des Lapidiales, sur la commune de Port-d'Envaux, et il n'y en a aucune mention sur Wikipedia.
Après ce retour sur le continent, il suffit de paisiblement marcher jusque La Rochelle,
et de s'y envoyer une dernière action d'éclat.