Voyage en Italie
Quatre semaines, du 6 décembre, au 4 janvier, dans le sud de l'Italie, en Calabre et en Sicile. Le premier soir, un peu de vocabulaire, j'ai appris « alla spina »; je ne pense pas avoir vu de pompe à bière de tout le reste du séjour.
À Palerme il faut absolument faire des photos des petites rues, avec du linge qui pend, et des marchés, avec leurs étals de citrons.
Décembre par plus de vingt degrés (24° le 30 décembre à Messine), c'est agréable.
Les transports en commun ont une certaine réputation de retards, on ne les a pas trop vécus. Et c'est génial d'aller en ferry à Messine pour moins cher qu'un Arts-Loi — Gare du Midi avec la STIB.
De la Sicile, les gens connaissent l'Etna et bien peu les arancini; ils ratent quelque chose. Cela dit en faire l'entièreté du repas de Noël, c'est peut-être pousser un peu.
J'ai été pendant trois semaines captivé par l'existence d'une rue Cesare Battisti à Reggio, avant de réaliser qu'il devait s'agir d'un homonyme. Par ailleurs j'ai découvert que le travail de fin d'études de Fanny Ardant est intitulé « Anarchisme et surréalisme ».
Edward Lear, artiste et poète anglais, a été fasciné par les villages dans la montagne calabraise, et Palizzi en particulier; le gars m'ayant pris en stop — alors que je n'en faisais pas —, en est très fier; il adore son village.
Un grand merci pour l'accueil à Mikaël et Évangéline à Reggio, à Bastien à Palerme, et à Sophie "même si j'ai fait un peu ma chiante (mais toi aussi un peu alors ça va :)".